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Wednesday 13 November 2013

Dans la pratique, le stalinisme se montra presque nationaliste

Malgré l'internationalisme affiché, la majorité des socialistes se rallièrent aux bellicistes en 1914, puis, en France, la SFIO de Guy Mollet au colonialisme après 1945 - malgré l'opposition de certaines tendances. En 1995 le président François Mitterrand a déclaré: Le nationalisme, c'est la guerre !48. Ce qui montre bien qu'encore aujourd'hui, le nationalisme est sujet à dissension au sein du parti socialiste.
Dans la pratique, le stalinisme se montra presque nationaliste.
Les divers courants marxistes antistaliniens conservent des convictions internationalistes.
Les fédéralistes européens se définissent en opposition au nationalisme, défini comme étant la croyance en l'idée d'État-nation, vu comme un facteur de guerre.
Parmi les utilisateurs de la langue espéranto, s'est développée depuis 1921 une organisation qui se nomme la SAT (abréviation en espéranto de Sennacieca Asocio Tutmonda Sennacieca Asocio Tutmonda qui signifie Association mondiale anationale) SAT - Sennacieca Asocio Tutmonda, l'une des plus importantes associations dans le milieu espérantophone. L'un de ses principaux fondateurs, Eugène Lanti, pseudonyme de Eugène Adam se disait lui-même anationaliste. Pour lui, l'Anationalisme s'opposait à l'internationalisme, qui était en fait de l'inter-nationalisme et donc une forme de nationalisme. Aujourd'hui, si tous les membres de SAT ne sont pas anationalistes, SAT possède en son sein une fraction anationaliste.
On peut citer en opposition au nationalisme, l'universalisme politique, cf le journal L'Universaliste.
Un des principaux critiques du nationalisme a été George Orwell : voir en particulier Notes sur le nationalisme, publié en mai 1945
Nationalismes par pays[modifier | modifier le code]

En Allemagne[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Unité allemande.
Le xixe siècle voit le développement de l'idée nationale allemande et l'unification de l’Empire allemand autour de la dynastie prussienne.
L'idée de l'unité des populations germanophones datait de fin du xviiie siècle, le théologien Johann Gottfried Herder en étant un de ses plus notables théoriciens. Toutefois, entre le temps de l'émergence des idées et l'unité politique, il se passera près d'un siècle, la dynastie de Prusse refusant en 1848 de recevoir la couronne impériale des mains des représentants du peuple réunis à Francfort. La création d'Empire allemand se fait finalement sous l'égide du chancelier Otto von Bismarck, qui impose l'unification des États germaniques « par le haut » (par les monarques) après la guerre de 1870.
C'est en Prusse que se développe le plus tôt un sentiment national allemand.

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